Lors des 1er Etats généraux des entreprises et du DD, Christian Brodhag a annoncé la création d’une bourse des bonnes pratiques alors qu’un consensus s’est dégagé sur l’équilibre à trouver entre démarche volontaire et encadrement réglementaire.
À l’occasion des premiers Etats généraux des entreprises et du développement durable, réunis le 2 juin 2005 dans le Grand amphithéâtre du Museum d’histoire naturelle, un dialogue a été lancé entre responsables d’associations, représentants des pouvoirs publics et chefs d’entreprises de manière à encourager la mobilisation des entreprises en faveur du développement durable.
Selon le Délégué interministériel au développement durable, Christian BRODHAG, 18,5 % des entreprises signataires du pacte mondial [[L’initiative du Pacte Mondial (Global Compact) lancée par le Secrétaire général des Nations Unies en 1999 à Davos visait à faire s’engager les entreprises sur 10 principes tirés des accords internationaux axés sur le respect des Droits de l’homme, du Droit du travail, du Droit de l’environnement et refus de la corruption. La Charte du Pacte Mondial n’entraîne aucune obligation pour les entreprises qui la signent.]] sont françaises, loin devant les autres pays européens, et plus d’une soixantaine d’actions d’entreprises ont été labellisées dans le cadre de la Semaine du développement durable.
Toutefois, il reste encore des freins à lever pour développer des synergies entre les acteurs. Un nouveau dialogue et des actions conjointes sont aujourd’hui nécessaires entre Etat, entreprises, collectivités territoriales et associations pour que, tous ensemble, ils puissent répondre aux ambitions que la France a pu nourrir au cours de ces dernières années sur la scène internationale en faveur du développement durable, a déclaré Christian BRODHAG, en ouverture des débats.
Basé sur un système de vote interactif, un quiz sur les grandes problématiques liées au développement durable a été réalisé ainsi qu’un sondage qui a permis de recenser les attentes en matière de développement durable des participants.
Au terme de ces Etats généraux, un consensus s’est dégagé sur le nécessaire équilibre à trouver entre ce qui doit relever d’une démarche volontaire et ce qui doit être encadré sur le plan législatif ou réglementaire, de manière à faciliter l’engagement des entreprises en faveur du développement durable.
Mieux évaluer les urgences compte tenu des enjeux économiques, environnementaux et sociétaux à l’échelle mondiale et mieux valoriser les retombées des démarches engagées par les entreprises dans ce domaine est apparu indispensable pour les parties prenantes.
Un espace de dialogue entre pouvoirs publics et entreprises, en relation avec les associations et les ONG, doit être établi pour mobiliser le plus grand nombre d’entreprises. indique le bilan des états généraux.
Christian BRODHAG a d’ailleurs annoncé la création d’un Forum permanent des entreprises et du développement durable, dont les travaux débuteront en septembre 2005. Il devrait contribuer aux échanges d’analyses et d’expériences entre les acteurs et comportera notamment une bourse des bonnes pratiques, des rencontres thématiques mensuelles et un dispositif privilégié de veille et d’information. L’échange des expériences d’avère en effet le moyen le plus efficace de faire avancer rapidement l’application du concept de développement durable en permettant d’une part aux entreprises volontaires de trouver rapidement les solutions efficaces et qui leur sont applicables, et d’autre part de casser les »alibis » des septiques voire des réticents qui se réfugient régulièrement derrière le fait qu’ils ne savent pas comment s’y prendre.
C.S
Source : http://www.actu-environnement.com/ae/news/1160.php4