Si le vote du Congrès n’a pas été unanime il a permis tout de même à une majorité de plus des 3/5 des députés et des sénateurs d’adopter ce texte fondateur.
Au-delà des vrais et des faux débats qui ont marqué l’élaboration de ce texte tant au sein de la commission Coppens que lors des débats parlementaires, la charte de l’environnement est aujourd’hui un socle sur lequel nos institutions, ses débats et ses jurisprudences, vont s’organiser.
Comme membre de Commission Coppens je dois remercier tous ceux qui nous ont soutenus. Sans cette mobilisation nous n’aurions pas pu vaincre certaines réticences. Sans la mobilisation de près de 500 scientifiques qui ont signé la pétition de soutien nous n’aurions pas pu apporter la preuve que la question du principe de précaution devait être posée au sein de la communauté scientifique.
Ce vote est une bonne nouvelle pour nos concitoyens, les autres habitants de la planète et les générations futures. Mais cette charte n’est pas un aboutissement, c’est un point de départ.