En matière d’environnement le volet « ville nature » du programme municipal de l’équipe de Michel Thiollière vise l’amélioration de la qualité de vie des stéphanois : espaces verts, propreté, gestion des déchets et de l’eau, pollution atmosphérique…
Le projet développement durable, marque un pas de plus. Il vise à positionner Saint-Étienne comme la ville innovante qui développe des activités et des emplois du développement durable. Le développement durable, c’est gagner en même temps sur l’économique, le social et l’environnement.
En matière environnementale il vise les trois domaines principaux, qui contribuent à consommer les ressources et polluer l’environnement : la consommation si l’on prend en compte l’ensemble du cycle de vie des produits de la production au déchet, les transports et l’habitat.
En matière sociale il s’agit de garantir l’équité d’accès à la qualité de vie, dans chacun des quartiers, mais c’est aussi promouvoir la responsabilité sociale des entreprises.
Sur toutes ces questions Saint-Étienne s’est déjà mobilisé. Il s’agit de faire un pas de plus et apporter de la cohérence et de la visibilité nationale et internationale. Il s’agit de renforcer les entreprises, de créer des activités nouvelles et d’attirer de nouvelles implantations d’entreprises innovantes.
Exemples et chiffres : L’objectif français de réduction par 4 de nos émissions de gaz à effet de serre à horizon de 2050, correspond en moyenne à une diminution de 3% par an, alors que depuis 1990 ces émissions ont augmenté de 1,6% par an dans le domaine des transports et de l’habitat.
Mais ces émissions proviennent des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) dont le prix ne cesse d’augmenter. De 2003 à 2006 le déficit de la balance commerciale française est passé de 4 à 41 milliards de Francs, soit une aggravation de 37 milliards, car dans le même temps les importations d’énergie (principalement pétrole et gaz) ont doublé en passant de 33 à 66 milliards de francs. A cela s’ajoutent les superprofits des compagnie pétrolières, ceux de Total en 2007 ont atteint de 12 milliards de F. Diminuer le recours aux énergies fossiles, c’est à la fois améliorer la situation économique de la France et baisser les émissions de gaz à effet de serre. Ce qui est vrai pour la France l’est aussi pour les particuliers.
Une habitation de 100 m² construite selon les standards d’avant la crise pétrolière de 1974 (c’est-à-dire 60 % du parc en France et en Europe) consomme de l’ordre de 2 200 euros par an de chauffage (avec l’hypothèse d’un baril de pétrole à 90 dollars, alors qu’il est aujourd’hui à 94 $/bl et a même atteint 100), alors que la même habitation bien isolée n’en consomme qu’environ 120 euros ! L’isolation et la réhabilitation des logements s’amortissent en baissant les charges, et créent des emplois.
Investir en France dans les économies d’énergie dans le bâtiment c’est convertir en emploi ce que l’on paie aujourd’hui pour importer le gaz ou le pétrole. Et ce sont des emplois non délocalisables.
Le design sur la production et la consommation : remplir la meilleure efficacité d’usage en utilisant le moins de ressources possibles (Cité du Design, Pôle écoconception à la CCI…)… Depuis toujours, Saint Étienne est une ville au service de la création industrielle et du design.
Les projets en matière de transports collectif et transports doux : organiser la ville (Plan de Déplacements Urbains de secteur ou d’entreprise), et le développement des transports collectifs (la 3ème ligne de Tram, les objectifs de tram train…) et les modes doux
Ces innovations au service des citoyens s’appuieront sur l’organisation d’un dialogue entre les entreprises (CCI, MEDEF, CGPME…), la société civile (syndicats et associations) et les pouvoirs publics (collectivités locales et Etat) comme le Grenelle de l’environnement. La responsabilité sociétale des entreprises sera encouragée. Un plan climat territorial permettra de mesure les progrès.
Saint-Étienne qui a construit son développement initial sur le charbon en inventant la société industrielle (métallurgies, textile… première voie ferrée…), appuiera son développement de demain sur une économie sans carbone en contribuant à inventer l’économie du développement durable.