J’ai eu l’occasion d’assister aujourd’hui à une course pour laquelle le dépassement de soi dans les milieux extrêmes est une vraie valeur. Une course où des vedettes du show business côtoient les sportifs.
Non ce n’est pas le Paris Dakar, course anachronique et meurtrière, qui s’appuie sur le mépris des hommes et de l’environnement.
C’est la Grande Odyssée une course de traîneaux de 1.000 kilomètres dans les Alpes qui réunit une vingtaine de mushers parmi les meilleurs du monde représentant 11 pays et 3 continents. Cette manifestation dont c’est la deuxième édition, a été lancée en 2004 par une équipe à laquelle appartenait Nicolas VANIER.
Au-delà de l’exploit physique, de cette émouvante relation entre l’homme et l’animal, de cette leçon d’égalité puisque femmes et hommes courent dans la même catégorie, et du spectacle, cette manifestation est l’occasion d’informer les spectateurs sur l’environnement et de les engager à signer le Défi pour la terre .
Le respect de la nature est en effet une des valeurs dont la Grande Odyssée fait la promotion : « Ne pas salir, ne pas polluer, nettoyer et trier, ne pas détériorer et l’environnement de quelque manière que ce soit ». La Grande Odyssée a d’ailleurs conclu un partenariat avec Eco-Emballages et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
Par ailleurs Laurent Gerra, présent sur la course, parraine le Défi de la Dent Parrachée. Ce glacier qui est aujourd’hui en péril est le symbole pour la lutte contre les changements climatiques. L’objectif pour « sauver » le glacier de la Dent Parrachée et de recueillir 30.000 promesses durant La Grande Odyssée.
Alors espérons que l’année prochaine les médias se bousculeront pour couvrir la Grande Odyssée et abandonner le Paris Dakar.