J’ai accepté avec enthousiasme la proposition de Michel Thiollière participer à sa prochaine liste municipale pour Saint-Étienne comme candidat d’ouverture.
Après avoir été à trois reprises tête de liste pour les écologistes à Saint-Étienne en 1983, 1989 et 1995 et élu conseiller régional sous l’étiquette des Verts en 1992. J’ai quitté les Verts en 1994 et me suis retiré de la vie politique. Je souhaitais pouvoir approfondir les solutions économiques et sociales avec une approche de développement durable. Cela m’a conduit à prendre des responsabilités nationales et internationales.
Je souhaite aujourd’hui mettre mes compétences et mes relations au service de Saint-Etienne.
Le bassin économique de la Loire a vécu douloureusement ce qui était un développement non durable appuyé sur des ressources charbonnières non renouvelables. C’est peut-être cette expérience qui lui permet pour contribuer aux solutions du développement durable de demain.
La mutation de Saint-Étienne engagée par Michel Thiollière doit être renforcée et approfondie. Les coûts croissants de l’énergie (le baril de pétrole à 100 $) et les questions d’effet de serre vont induire des profondes mutations. Ceux qui s’y prépareront les premiers développeront les emplois et les activités économiques de demain. L’environnement est la base de la compétitivité.
Un projet de développement qui accorde une place importante à la création et à la culture, des investissements dans les transports collectifs et un habitat de haute qualité environnementale vont tout à fait dans le sens du développement durable. Mais pour être vraiment durable il doit profiter équitablement au plus grand nombre.
Alors que d’autres projets politiques portent le repli et le conservatisme, en présentant le changement comme un risque, il faut comprendre que le risque est de ne pas préparer l’avenir.